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Beño, la rupture !

24 septembre 2007

J'ai perdu les clefs...

Voilà, j'y suis, j'entame aujourd'hui ma dernière semaine de boulot au sein de cette asso pour laquelle j'aurai bossé pratiquement huit mois. Déjà ! C'est donc la semaine des dernières. Dernière réunion, derniers jeunes, derniers jours andalous,....et dernier repos et donc, dernières fiestas. Je retrouve donc ce satané chômage dès dimanche. Un dernier tour de piste d'une semaine en plus et c'est le retour au pays breton autour du 8 - 10 octobre.

Si je suis bien heureux de vous retrouver tous là haut, ce n'est pas sans un petit pincement au coeur que je vais quitter une région que j'ai aimé, un boulot comme jamais je n'en avais eu et des collègues auxquels on s'attache forcément tellement la vie fut intense ici. Il va me falloir rapidement rebondir et passer à autre chose, ne pas tomber dans l'ennui de l'hiver breton et tourner encore une fois une jolie page, espagnole, cette fois. Je compte sur vous ! J'ai la maitrise de la guitare à travailler (Jef, c'est pour toi) et un voyage à Madagascar à préparer. Rien que ça devrait me prendre un certain temps. Je vais donc revenir vous emmerder avec des "Holà!", "Hombre", "Chupitos" et autres mots d'un vocabulaire qui s'enrichit chaque jour. Il risque aussi de vous arriver dans les oreilles quelques petits flamencos bien d'ici et peut être quelques accords bien placés que j'aurai appris dans le coin. Et si dans la rue, de loin, vous croisez un type coiffé d'un beau Stetson de cow boy, couvert d'un poncho et qui débite seuls des mots andalous incompréhensibles, n'hésitez pas à l'interpeller et lui rappeler qu'il est de retour, qu'il n'est pas Stéphane Cheval, qu'il n'existe pas. Vale ?

En attendant de revoir ma gueule, je fais toujours des miennes par ici. Dernière aventure en date, samedi : soirée classique, resto argentin, chupitos, bar concert, re-chupitos, perte de mémoire, viré du bar et pour finir en beauté, perte des clefs de bagnole alors que j'en étais responsable. Oups ! La maison était alors à 16 km de là. Bravo ! Il était environ 6 heures du mat'. Retour à pied. Tentative de stop mais l'andalou n'est pas très coopérant le dimanche matin. Nous étions quatre, puis trois lorsqu'un collègue a déclaré forfait pour s'endormir sous un olivier en bord de route. Nous sommes arrivés à 11 heures, avons récupéré une autre bagnole et le collègue oublié. La route était belle mais longue, le soleil se levait et commençait dangeureusement à taper, parfait pour suer l'alcool ingurgité durant la nuit. Ils m'ont remercié vingt fois d'avoir perdu ces clés. Ils sont sympas mes collègues ! Et tolérants...vous pouvez pas savoir !

Aujourd'hui donc repos pour de vrai ! Piscine, lecture et cerveza. Et vous ?

Mucho besos.

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13 septembre 2007

On the road again...

Après un été passé à parcourir l'Andalousie avec les jeunes, c'est maintenant avec Bertrand et Raya que je continue de courir les routes de la région au volant de notre superbe Seat Leon Tdi Sport Limited de location puisque son camion est resté coincé, la boite de vitesse en vrac, à Lerida, dans le nord du pays ! Autant dire qu'on a la voiture qu'on mérite. C'est donc à bord de ce véhicule neuf que nous traçons notre chemin, bercés par la musique et les odeurs très subtiles de Raya que la nourriture espagnole indispose quelque peu.

Sans rentrer dans les détails, qui pourraient choquer certains d'entre vous, voici un succint résumé du périple de "Los Dos Hermanos". Tout d'abord dans un souci d'accueil et afin de fêter nos retrouvailles et mes vacances, petite soirée chupitos au Bar Nuevo de Casara avec quelques collègues. Petite soirée mais quand même... Après une journée de repos indispensable, départ pour Grenade, en deux étapes. Nuit tranquillou dans un camping, faut bien se laver !, près d'un lac au bord de l'assèchement total puis soirée "Granadine" terminée sous les ponts, au pied de l'Alhambra. Retour vers l'ouest, à Ronda, pour retrouver des collègues à l'occasion des ferias de la ville. Manèges, chupitos, concerts, danses enflammées y tapas, excellente soirée que celle de Ronda. (On a failli y oublier le chien !!) Puis, pour ma part le lendemain, ce fut Corrida ! Je sais, je sais... On en parle à mon retour. Deux jours de relache à Casara pendant lesquels la vie fut facile et huileuse. Barbec', piscine, lecture, balades... Puis re-Grenade pour aller y rencontrer une vieille amie de Bertrand, Manol, venue ici réaliser son rêve, à savoir faire la saltimbanque en Andalousie. Fille dynamique, elle nous a trainé dans quelques bistrots muy simpaticos de la ville avant de nous inviter à passer la nuit dans son camion près de sources d'eaux chaudes dans la pampa. Au grand bonheur de Bertrand qui retrouvait un univers familier et oublié depuis quelques jours. Petit bain chaud au réveil au milieu de jeunes hippies aux seins dénudées, un verre à Santa Fé et vamos à Sevilla d'où nous vous écrivons rapidos aujourd'hui. Ici, au hasard des rues, on se balade peinard, s'arrêtant aux terrasses quand ça nous chante et pensant déjà à notre triste séparation de demain, au camion normalement réparé au nord et qu'il va falloir récupérer à moindre coût, à la voiture qu'il va falloir récurer et à mes quinze jours de boulot qu'il me reste après ça.

Mais avant de clôturer le tout, une petite visite à El Rocio, village carrément enfoui sous le sable, paysage de western où nous pensons croiser quelques indiens hostiles !!

"Les vacances c'est bien ! ... Mais le boulot c'est mieux !!" (Un patron anonyme)

29 août 2007

Nouvelles du front !!!

Voilà septembre et tout ce qu'il transporte avec lui, la rentrée, la reprise du boulot, les lois estivales passées en douce, les pleurs à l'entrée des écoles, le collègue avec ses photos de son séjour en Grèce, les jours qui raccourcissent, la température qui baisse, la disparition de la météo des plages, le retour de Pernaud, et encore beaucoup de choses pas forcément très plaisantes à retrouver. 

Mais bon, c'est tous les ans pareil à ce que je sache et on va pas s'emmerder avec tout ça !! On le sait, c'est pas facile, mais l'hiver à venir va être sympa vous verrez. Comme d'hab'. Quelques concerts, par ci, par là, des réunions amicales dès que possible, de nouvelles rencontres sans doute, des nouveaux nés aussi, un peu de travail, du repos, de la découverte, une soirée espagnole, porque no?, Andalouse ? Ok !,des tarfiflettes, de la guitare, pourquoi pas ?, de la lecture aussi, la saison est propice à ça !, des pieds froids et mouillés, on ne peut faire autrement, de la rigolade, de l'aventure sans doute, pour peu qu'on se la crée, et beaucoup de bonnes choses à mon avis encore ! Alors s'il vous plait ne déprimez pas à la vue du nuageux automne qui arrive (quoique je suis certain que septembre sera beau et coloré en bretagne !!), ne participez pas à cela. Et puis...il y a la coupe du monde de rugby. Excellent ça, le rugby, pour le moral des français ! Ca tombe à pic, non ? Alors en avant, et transformez l'essai !

Je vous l'accorde, il est facile pour moi de l'écrire d'une région encore largement ensoleillée et qui le restera encore un petit moment, jusqu'en octobre, où sans doute arriveront des pluies plus régulières, et ou les activités extérieures sont encore largement légions et agréables malgré les jours qui racourcissent dangereusement ici aussi. Mais le contraste ne sera t'il pas d'autant plus dur à vivre, justement, à mon retour, prévu en octobre ? Passer de l'une à l'autre de ces régions si rapidement ne sera pas chose aisée. Et non seulement au niveau climatique. Alors, si je ne retrouve que des personnes dépitées par l'arrivée de l'hiver et du changement horaire, pourrai-je lutter ? Sûr que mon retour réchauffera certains coeurs et regonflera quelques morals (j'en connais une qui...) mais sera-ce suffisant ? On verra...

Toujours est il que, dans ce but avoué de revenir gonfler à bloc, j'ai pris quelques jours de vacances, du 5 au 15 septembre avant d'enchainer sur mes deux dernières semaines de travail au sein de cette asso qui va me manquer, et réciproquement je crois, du moins pendant un certain temps. Au programme ? Et bien je ne sais pas encore. J'attends des nouvelles de mon frère et de...Jef. Selon ce qu'il voudront faire, séjour culturel, festif, sportif, farniente, on avisera. Un peu de tout ça, je pense que ce sera pas mal. Pour ma part, je voudrais (re)voir Séville, de jour et au clair, leur montrer Grenade que je me lasse pas de parcourir, un peu de nature, et pourquoi pas tracer après Alméria, y trouver les falaises tombantes sur la chaude et salée méditerrannée. Le tout dans la joie et la bonne humeur, bien sûr. Et puis il y a encore quelques feria qui trainent par ci, par là... A Conil (près de Cadiz), en l'occurence, ou l'on pourrait retrouver quelques collègues du pôle mer qui l'attendent avec impatience. Tout ça n'est que projet et peut être modifiable. Nous tacherons de vous informer de ce petit périple Andalou au mieux.

D'ici là, portez vous bien, prenez soin de vous, couvrez vous, surtout, ne prenez pas froid !!

Hasta Luego !!

23 août 2007

Solidarité Andalouse !!

En ce mercredi 22 août de l'année 2007, je suis dans la mesure de vous exprimer, enfin, chose que je n'espérais pas avant au moins la mi-septembre, toute ma compassion et ma solidarité avec vous qui vivez en France actuellement, avec une mention spécial pour les amis Bretons.

Oui, je peux vous affirmer que nous avons reçu quelques gouttes sur nos têtes surchauffées, hier, dans l'après midi, doublées de quelques rafales de vents qui un moment nous ont rappeler notre chère région, la Bretagne. Nous nous sommes rappeler, l'espace de quelques heures seulement, faut pas déconner non plus, au bon souvenir du temps bien de chez nous. Sortir d'une voiture en courant, avoir les pieds mouillés en dehors d'une piscine, l'utilisation d'essuie-glaces ou encore d'une capuche, toutes ces choses dérisoires ici l'été et que le ciel a aidé à nous réapproprier. Mais comme dans cette région c'est toujours le soleil qui gagne à la fin, nous n'avons même pas eu le temps de nous plaindre, uniquement le temps de penser à vous, petits poissons surnageant dans le déluge nordique actuel.

Ne voyez pas ce message comme une provocation, mais vraiment comme l'expression sincère d'une solidarité andalouse émise par un mec qui parle de la pluie et du beau temps et qui vous en rapportera du soleil, sûr, y en aura pour tout le monde ! Dans toutes les têtes et tout les coeurs...

9 août 2007

Ben c'lui là, j'lai fêté...

C'est posé dans un refuge au dessus de Casarabonela, avec vue sur la vallée du Guadalhorce qui brille de mille feux de l'éclairage des villages alentours, et du haut de mes désormais 29 ans que je vous écrit ce petit mot.

Nous sommes le mardi 07 août 2007 et j'ai retrouvé la forme, enfin ! Je n'aurais pas pu en dire de même hier, encore moins la veille, jours de récupération intensive pendant lesquelles mon corps suait à grosses gouttes toute la bière ingurgitée trois jours durant, une barre sur le front, que dis-je ? carrément devant les yeux et un estomac qui se faisait la malle. A coup d'aspirine-vitamine C et d'air pur, je reviens petit à petit de ce monde festif, cruel et impitoyable qu'ici ils appellent FERIA !! Donc au contraire de beaucoup qui accusent le coup face aux années qui passent, je peux dire aujourd'hui que cet anniversaire tombe à point puisqu'il est le jour de ma renaissance et que les coups de fils bien placés de certains m'ont redonné énergie et vigueur pour la fin de mon séjour ici. Non pas que j'avais perdu courage et volonté mais...je le répète, j'ai beaucoup donné à cette féria de Casarabonela, et elle me l'a bien rendue !!

Autant vous le dire tout de suite, j'ai été bon, voire très bon à certains moments de la fête. Il faut dire que j'étais entouré d'une équipe prête à affronter n'importe quel ridicule, n'importe quelle provocation et surtout qui aime faire absolument n'importe quoi. Tout vous raconter n'aurait aucun sens hors contexte, vous comprenez bien. Et je n'en pas beaucoup le temps aujourd'hui, il faut que j'aille m'excuser auprès de la boulangère, du boucher, du garagiste (ou plutôt de sa femme!), du maire et du curé. Que du beau monde, n'est ce pas ? Je plaisante, évidemment. Je crois n'avoir choqué personne. En tout cas ils ne me l'ont pas dit.

Quelques bribes tout de même : autotamponneuse chaque soir vers 3 h, piscine à poil, danse sur comptoir devant un parterre de fans, un mégaphone, un débit intarissable de conneries carrément hallucinantes, chapeau de cow boy Stetson, lunettes noires pour les garçons, robes flamencos et maquillages discrets (!) pour les filles. Une classe certaine ou une certaine classe, comme vous voudrez. De plus je n'ai jamais parlé autant ni aussi bien espagnol que pendant cette fiesta. Le tout crescendo du jeudi au samedi sans énormément de pauses, les nouveaux arrivants motivaient les déjà presque cadavres, et ce sans mal, à les suivre, "tranquille", "pas très tard". On la connait la chanson. Si on y va on y va pas pour rien. Tu m'étonnes. Lacher de taureaux à 8 heures du matin, ils en de bonnes aux villages ! De justesse, on a compris le bordel et on a pu se faufiler entre des grilles rapidos. Puis on a vu que c'était plutôt des vachettes à Guy Lux, alors on s'est dit... Non on ne s'est rien dit du tout, on s'casse, les vaches elles ne donnent que du lait, beurk !! Vous pensez bien que prendre un appareil photo n'aurais pas été très judicieux de ma part, mais d'autres l'ont fait et les images vous parviendront bien assez tôt. Cependant quelques unes vous attendent plus bas. C'est tout ce que vous aurez pour l'instant.

Auparavant dans la nuit je m'étais acoquiner avec un gitan qui tenait un comptoir. Très sympa, il cherchait un serveur pour les férias suivantes, et pas les moins attirantes (Antequera, Malaga, Ronda,...). "Je suis ton homme, hombre !". On allait conclure ce marché, en serrant la main comme des hommes, fiers et les torses bombés, ma petite main dans sa grosse pogne, ses grands yeux noirs dans les miens, vitreux et fatigués, quand le nouveau responsable, au demeurant très bien et d'ailleurs très content de prendre ses fonctions à cette époque de l'année, me rappella mon engagment auprès de l'asso. Déçu mais souriant le gitan me paya une cervezita et m'invita dans son resto à Guaro. Le reste, on verra. Une reconversion dans le service à la personne en Andalousie ? Porque no ? Il cherche aussi une serveuse !! hé hé !!

Le reste n'est que kermesse ou tout le monde est enivré (c'est vrai qu'il faut aimer !!), chante, danse, discute, fait connaissance et s'oublie un petit peu. Les gens osent, ces jours là, te demander qui tu es, toi, l'étranger, el grande gringo barbu au chapeau. Ils sont heureux que tu sois là avec eux, à faire la fête, et partager ce qu'ils considèrent comme coutumes. Une simple fête au village améliorée, quoi !! Grosse scène et sons partout. Certains ont même voulu prendre des photos en posant à mes côtés !! Sans rire. Stéphane Cheval ? Il est vrai que parfois j'ai menti...mais pas longtemps, promis.

J'ai aimé cette ambiance, j'ai aimé ce week end, j'aime ce village, j'aime la vie, je vous aime. Bref, j'ai 29 ans, je vais bien, l'avenir est encore devant moi, j'ai chaud et je vais aller me baigner ! Et plouf....

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P.S. : Petit commentaire des photos. La première, sans commentaire. Ah si ! Le mec s'appelle Fabien et c'est mon copain ! La deuxième, rien à dire non plus, deux personnes qui prennent la pose, quoi ! Mais pas mal quand même. C'était Sylvie et on l'applaudit ! Quant aux deux autres, c'est la consternation, surtout le mec au cheveux courts. Un mec à la fois rénial mais dangereux. C'est sans doute pour ça qu'il est rénial. Il est le roi du mégaphone. La piscine était inévitable et je n'y suis pour rien !! Je précise pour finir que non, ce n'est pas un déguisement spécial feria que j'arbore ici, je me balade comme ça tous les jours. Et je reviendrai comme ça, tenez le pour dit.

Hasta Luego.

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13 juillet 2007

Appel à témoins...

Cet appel s'adresse à ceux qui ont fait parti de l'expédition épique et mémorable, il y a maintenant quelques étés, en Dordogne et dans le Tarn.

Vous souvenez-vous de cette auberge dans laquelle on avait passé un moment culinaire de haute volée ? Civet de joues de porc, patés bizarres et autres magrets de canard, vin à volonté et eaux de vie locales, ça vous ravive les papilles ? Cette grosse table, taillée dans la masse, en je ne sais plus quel bois, sous la pergola fleurie de laquelle on appréciait le coucher de soleil, tout juste masqué par les moustache du chef, vous vous en rappelez ?

Je me souviens bien de tout ça, et de la nuit qui suivit. Celle où Nico avait déja (encore !) été lourd ! Mais pas moyen de me souvenir de l'adresse, du nom, ni même du bled où se trouve cette auberge. Bien sûr, cette table, je l'ai souvent conseillée à des amis ou autres collègues de passage; il faut absolument que vous passiez là bas si vous êtes en Dordogne, sans fautes.

Mais ma mémoire défaillante ne me permet pas d'en dire plus sur la situation de cet endroit, pour le coup fantôme. Et c'est là que je compte sur vous, sans trop d'illusions, je préfère vous le dire, mais sait on jamais ! Faites marcher vos neurones, fouillez vos souvenirs et vos portefeuilles, au cas où une vieille carte y serait encore glissée, il en va de ma crédibilité. Je sais que c'est Manu qui nous avait conduit, difficilement déjà et avec crevaison s'il vous plait, à cette auberge. Interrogez-le, s'il vous plait, faites ça pour moi.

En vous remerciant...

Hasta Luego.

9 juillet 2007

Pas tous à la fois !!

Holà,

J'ai vent depuis quelques jours, via ma boite mail, de la venue de plusieurs d'entre vous en Andalousie. Sachez que c'est avec plaisir que je prendrai le rôle de guide, qui au passage me va parfaitement, pour ceux que cette région intérresse, et ce à plusieurs niveaux.

Mes compétences balaient un large panel de lieux en tout genre selon les demandes (sites panoramiques, lacs, visites culturelles, plages, petits coin paradisiaques et bien sûr, le soir venu, bistrots et resto ). Nous parlerons tarifs sur place.

Juste un petit bémol toutefois : NE VENEZ PAS TOUS EN MEME TEMPS S'IL VOUS PLAIT !! Un peu d'organisation que diable ! Priorité à ceux qui ont un boulot et dont les vacances ne sont pas (ou peu) négociables. Les chômeurs et autres intermittents à l'arrière saison, en septembre. Pensez que je ne peux pas prendre de repos ou congés librement et que je ne peux me dédoubler, quoique par moment je me demande combien on est là dedans.

Sans compter que je ne me remettrai jamais d'une visite collective, vu les rumeurs circulant sur les noms des personnes comptant passer un p'tit temps ici.

Donc, dans un souci d'acceuil optimal et le plus agréable possible, veuillez s'il vous plait vous consulter et me donner des dates approximatives que je puisse moi-même m'organiser. Merci.

En ce qui me concerne, gros repos en perspective le week end prochain, avec deux collègues dont un portugais à la réputation très très festive, et un concert d'Elvis Costello à Malaga. A suivre...

Chapeaux, lunettes de soleil, de rigueur, trouvables sur place. Cure de soleil inévitable !

Mucho Besos. Hasta Luego.

P.S. : Pour ceux qui ont une petite place à l'arrière de leur caisse, ou dans un bagage même, tenter de ramener ma chère et tendre serait un joli petit cadeau !

26 juin 2007

Et en couleur...

  A la demande générale, quelques photos bien choisies, j'espère.

           P6040059Alhambra                      P6040060Alhambra

                              P6020003Antequera             P6100139Arènes. Ronda      

   

                                                           P6130212Arcos      

                           P6130213Arcos                                  P6240251El Burgo.

P6140224Zahara de la sierra                   P6090079Des bambinos dans la piscine

26 juin 2007

Que calor !!!

     Holà los amigos !

     Le ciel est bleu, mais bleu !, et le soleil est plus que jamais présent. Il ne caresse plus les montagnes depuis longtemps, il les écrase. Et nous avec. Que calor !! Même les petis vieux du village paraissent en souffrir. Heureusement, il y a ce petit vent de temps en temps qui nous vient en aide et apporte une pointe de fraicheur inattendue. Et ce n'est qu'un commencement je crois... Obligé de boire des cervezitas car les grands modèles se réchauffent avant même qu'on ait atteint la moitié. C'est gâcher !

     Aujourd'hui, farniente. A la mexicaine. Entre deux plongeons dans la piscine, je pense à vous, à la France, et vous écrit ce petit mot. Je viens de me finir un bocadillo splendide, fait maison : jamon serrano (sin queso, le chien me l'a piqué !) bien salé, parfaitement fumé et petits pimientos marinés à l'huile d'olive locale, relevé de quelques gouttes de citron, le tout dans un petit pain rond et chaud. Juste derrière un melon d'Espagne, ça te scotche dans le hamac. Tout à l'heure je vais racheter du fromage et me refaire la même !! Mmmm... Qu'elles sont bonnes ces journées où trois ou quatre verbes suffisent. Manger, boire, lire, dormir.

     Loin de tout ça, comment va la France sarkosiste ? Tous au pas ? Non ? Je suis sûr qu'un groupe de Bretons résiste encore et toujours à l'envahisseur. Le seul fait de vous réunir met en branle sa politique d'ordre et de sécurité. Le seul fait que certains d'entre vous existent met en branle sa politique d'ordre et de sécurité !! Faites le tomber, et là seulement je reviendrai. Ici je ne fais pas de politique. De toute façon je ne sais pas en faire, tout juste en parler.

     Et puis depuis que j'ai été voir le palais de l'Alhambra, ma vie a changé. Elle n'est plus que douceur, lumière, admiration et amour. Magnifique endroit hors du temps que ce palais perché au dessus de Grenade. Je ne voulais plus en sortir. J'y retournerai. Alhambra, je t'aime.

     Andalousie, je t'aime aussi. Demandez à David et Virginie ce qu'ils en pensent. Trois jours de bonheur à parcourir les routes des sierras de la région, de Ronda à Antequera, de lacs en canyons et...de buvettes en bistrots. Parce qu'on ne se refait pas. Arènes et ruines wisigoths n'ont plus de secrets pour nous. Nous mangions quand on avait envie de manger, nous nous baignions quand on avait envie de se baigner, nous roulions, nous comtemplions, nous chantions, nous rigolions (chiant l'imparfait, non ?). Nous étions fous... Un petit bémol tout de même lors de la rencontre de David avec les chupitos, le jour de leur arrivée. Assomé direct. Interrogez-le, il vous racontera.

     Travail. Je ne sais pas pourquoi ce concept est toujours en place mais souvent je l'ai remis en cause. Ici, je le sens différent et assez plaisant quand les jeunes sont agréables et curieux. Un travail reste un travail, certes. Mais lorsque vous trimballez un jeune, dans cette région dans le but de la découvrir, on associe plutôt cela à du tourisme et ça me va. Arcos de la frontera, Grazalema, Zahara de la sierra, tous ces villages aussi blanc les uns que les autres, collés à la montagne, avec vue superbe sur vallées ou lacs ont cette douceur de vivre qui vous donne envie de devenir berger. Le rythme y est lent et posé, on marche lentement tellement ça grimpe, on s'arrête pour faire une pause sur un banc en fer forgé toujours bien placé, on tape la discute avec pépé, on boit à la fontaine, qui coule en continue, l'eau fraiche de la montagne. On écoute, on regarde, on sourit. On est bien. "La carretera de los pueblos blancos". A faire.

     Après avoir rêvé au sommet de villages montagnards, je vais pouvoir maintenant y voir une autre facette, sans doute moins belle mais tout aussi intéressante puisque la saison des ferias va bientôt démarré. Eh oui il y avait bien une raison à ma présence dans ces pueblos ! Je n'ai pas encore eu l'occasion d'y fourrer mon gosier mais ça ne saurait tarder. Attention, pas ces ferias avec le taureau qui vous colle au cul. Non. Pas de ça avec moi ! La corrida c'est pour plus tard. Mais des fêtes locales qui trouvent des alibis religieux obscurs avec des coutumes bizarres pour boire un peu plus qu'à l'accoutumer. Il parait que c'est furieux les ferias. J'ai rencontré la semaine dernière un collègue qui a maintenant arrêté de travailler à l'asso mais qui reste encore un moment dans la région (il en est amoureux aussi), il revenait d'une feria et s'était littéralement pissé dessus, éveillé. Je ne le nommerai pas mais je pourrais m'en faire un ami, vous croyez pas ? On pourrait monter un collectif incontinent ! A suivre...

     Et pour finir, puisqu'on y est, je vais citer Paco, serveur au bar Nuevo, un peu notre QG ici, qui à chaque fois que je le croise et lui demande comment il va, me répond : "He bebido mucho ayer por la noche ! Mucho fiesta ! Mucho cervezas ! Hasta la siete. Mucho peligro !" Eh ouais Paco, elle est belle ta région mais elle parfois dangeureuse !

    Le soleil fait toujours des siennes et il est bientôt 19 heures. Dilemne. J'ouvre ma bière avant ou après avoir plonger dans la piscine ?

     Hasta Luego.

P.S. : Secret Chiefs 3 à l'Antipode à la rentrée.

22 juin 2007

Vous n'en saurez pas plus...

Au vu de la très courte liste de mails me demandant des nouvelles, s'inquiétant de ne pas en avoir via ce blog, j'ai décidé aujourd'hui de ne pas en donné puisque tout le monde s'en fout. Voilà. Rien. Nada. Même pas de photos, ni même une blague, que dalle !!

Si vous en voulez, venez me trouver. Bon courage, j'suis bien caché. Mais sachez que ceux qui sont déjà passé en sont repartis éblouis et conquis. Leur vie a changé. C'est vous qui voyez.

Juste un petit mot au cas où ma mère lis ceci : "Je viens bien maman et les rougeurs sur mon visage ne sont dûes qu'au soleil, très virulent ici. Ne t'inquiètes pas !"

Mucho besos. Hasta Luego.

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