J'ai perdu les clefs...
Voilà, j'y suis, j'entame aujourd'hui ma dernière semaine de boulot au sein de cette asso pour laquelle j'aurai bossé pratiquement huit mois. Déjà ! C'est donc la semaine des dernières. Dernière réunion, derniers jeunes, derniers jours andalous,....et dernier repos et donc, dernières fiestas. Je retrouve donc ce satané chômage dès dimanche. Un dernier tour de piste d'une semaine en plus et c'est le retour au pays breton autour du 8 - 10 octobre.
Si je suis bien heureux de vous retrouver tous là haut, ce n'est pas sans un petit pincement au coeur que je vais quitter une région que j'ai aimé, un boulot comme jamais je n'en avais eu et des collègues auxquels on s'attache forcément tellement la vie fut intense ici. Il va me falloir rapidement rebondir et passer à autre chose, ne pas tomber dans l'ennui de l'hiver breton et tourner encore une fois une jolie page, espagnole, cette fois. Je compte sur vous ! J'ai la maitrise de la guitare à travailler (Jef, c'est pour toi) et un voyage à Madagascar à préparer. Rien que ça devrait me prendre un certain temps. Je vais donc revenir vous emmerder avec des "Holà!", "Hombre", "Chupitos" et autres mots d'un vocabulaire qui s'enrichit chaque jour. Il risque aussi de vous arriver dans les oreilles quelques petits flamencos bien d'ici et peut être quelques accords bien placés que j'aurai appris dans le coin. Et si dans la rue, de loin, vous croisez un type coiffé d'un beau Stetson de cow boy, couvert d'un poncho et qui débite seuls des mots andalous incompréhensibles, n'hésitez pas à l'interpeller et lui rappeler qu'il est de retour, qu'il n'est pas Stéphane Cheval, qu'il n'existe pas. Vale ?
En attendant de revoir ma gueule, je fais toujours des miennes par ici. Dernière aventure en date, samedi : soirée classique, resto argentin, chupitos, bar concert, re-chupitos, perte de mémoire, viré du bar et pour finir en beauté, perte des clefs de bagnole alors que j'en étais responsable. Oups ! La maison était alors à 16 km de là. Bravo ! Il était environ 6 heures du mat'. Retour à pied. Tentative de stop mais l'andalou n'est pas très coopérant le dimanche matin. Nous étions quatre, puis trois lorsqu'un collègue a déclaré forfait pour s'endormir sous un olivier en bord de route. Nous sommes arrivés à 11 heures, avons récupéré une autre bagnole et le collègue oublié. La route était belle mais longue, le soleil se levait et commençait dangeureusement à taper, parfait pour suer l'alcool ingurgité durant la nuit. Ils m'ont remercié vingt fois d'avoir perdu ces clés. Ils sont sympas mes collègues ! Et tolérants...vous pouvez pas savoir !
Aujourd'hui donc repos pour de vrai ! Piscine, lecture et cerveza. Et vous ?
Mucho besos.