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Beño, la rupture !
2 mai 2007

El Matador

"Il y a un lieu en Espagne qui est l'endroit idéal pour voir une corrida de taureaux pour la première fois (...) Je veux parler de la ville de Ronda (...) l'endroit parfait pour s'enfuir avec une amie ou pour profiter de ta lune miel."  Ernest Hemingway

Cette phrase aurait elle finie de me convaincre d'aller assister à ce spectacle au macabre final ? Je n'en suis pas encore certain mais...

Vous allez me dire quelle utilité de voir un type en costume et ornement du temps de Goya tenter d'éviter un taureau souvent fort et superbe, élever uniquement pour cela, pour finalement le tuer d'un coup, en traitre. Et quelle forme de plaisir trouve t'on à voir la bête s'écrouler, à genou, se relevant difficilement mais avec courage et bravoure, le sang dégoulinant et soufflant de souffrance, pendant que l'autre se prépare, en douce, à l'assaut final et que le public trépigne d'impatience ?

C'est par curiosité et tenter de comprendre ce folklore, de voir ça de l'intérieur, comme une expérience, que peut être, si je le peux, je vais y aller un jour, avec un ou deux collègues tout aussi sceptiques mais attirés. Mais pas n'importe où. Dans l'arène même de Ronda, bordée des "paseos" aux noms d'Orson Welles et d'Hemingway, à l'architecture du 17ème, aux consonances arabes, l'une des plus anciennes d'Espagne, au bord d'un gouffre donnant sur une vallée paradisiaque. Celle où l'illustre Pedro Romero a mis à mort plus de 5600 taureaux sans un seule égratignure au 18ème siècle (pour ma part je pense que la sulfateuse existait déjà ici à l'époque !). Oui je me suis renseigné. En réalité la tauromachie est au départ un entrainement pour les cavaliers (16ème) qui peaufinaient le maniement de leurs chevaux en affrontant des taureaux. Cet exercice est devenu un spectacle excitant pour toute la population. Puis sont apparus les toreros à pied (18ème) dans ces "jeux" bien particuliers. Petit bout d'histoire.

En attendant ce spectacle, je suis passé par Grenade le week end dernier, ou l'Alhambra malheureusement était sold out. De toute façon, même sous le soleil, un épais brouillard intérieur m'aurait empêché d'y voir clair, résultat d'une nuit terminée dans la minuscule boite de nuit du village dans laquelle mes petits pas de danse ne sont pas passés inaperçus. J'ai donc arpenté les jolies petites rues de la ville au radar, à vue. Muy sympatico. J'ai même bu un verre au "Dylan", bar hommage au bien connu chanteur. Prochaine étape, Cordoba, ou je devrais retrouver Adrien qui fuit l'agitation électorale française le temps d'un week end. La nuit promet d'être... je ne sais pas... ici on ne promet pas, on agit ! A suivre...

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Commentaires
D
Salut Beno,<br /> J'espere que tout va bien, en tout cas, ca a pas l'air trop mal de ton coté.<br /> Bravo pour ces petits mots du soleil... Ca respire la decouverte, l'huile d'olive et la cerveza fraiche... Profite bien de la belle Cordoba, ou la mezquita est un vrai livre d'histoire, et n'oublie pas de manger des oranges....<br /> adios
C
Hòla,<br /> Tu vois béneau que tes petits pas de danse dans un certain night club de belle ile n'ont pas été inutils...<br /> <br /> Bise et à trés bientôt sur la piste du musé de la fourrure !<br /> Chlo
Beño, la rupture !
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Beño, la rupture !
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